La question dont nous parlons est prise à bras-le-corps par le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, qui souhaite inscrire cette notion de souveraineté dans la loi pour rappeler le caractère fondamental de notre agriculture.
Il semble important de regarder vers le passé pour comprendre nos erreurs et analyser les éventuels problèmes dans la chaîne de décision. Pour autant, je souhaite que nous nous gardions de tout passéisme. Le monde a évolué, l'agriculture et ses pratiques aussi ; les enjeux d'hier ne sont pas ceux de demain – j'en veux pour preuve l'importance vitale de l'enjeu climatique.
Libre à vous de chercher des fautifs, mon groupe veut surtout qu'outre tirer des enseignements collectifs, la commission se concentre sur les moyens d'assurer à l'avenir la souveraineté alimentaire de la France et de l'Europe. Notre agriculture est une chance. Elle est porteuse de solutions et d'espoir, à nous de lui donner les moyens de le démontrer.
Les députés du groupe Démocrate ne s'opposeront pas à la création de cette commission d'enquête.