Il n'y a eu, au cours de cette émission, aucune remise en cause du droit à l'IVG. L'ensemble des interventions à l'antenne de CNews sur ce sujet, notamment la prise de parole de Charlotte d'Ornellas dans « Face à l'info » hier soir, ont porté sur la constitutionnalisation de ce droit.
Je reviens plus spécifiquement à « En quête d'esprit ». Avec Serge Nedjar, nous avons fait le choix de ne pas organiser, en plateau, un débat opposant des militantes de la constitutionnalisation à des femmes qui, pour des raisons spirituelles, défendraient un autre point de vue. Nous avons choisi – c'est notre liberté éditoriale – de conserver cette émission et de donner ensuite la parole à des personnalités comme Céline Pina, Rachel Khan et Maître Pardo, que vous ne pouvez pas suspecter d'être opposés à l'IVG. Nous parlons d'un sujet sensible, délicat. Encore une fois, il n'y a pas eu, sur l'antenne de CNews, de remise en cause de ce droit.
À chaque fois qu'un propos litigieux est prononcé sur notre antenne, cela emporte une conséquence judiciaire, même si nous ne la recherchons pas. Nous avons notre déontologie, un comité d'éthique et la loi. Nous sommes légalistes : si nous ne respectons pas la loi, nous sommes sanctionnés par la loi, un point c'est tout.
J'espère avoir répondu à votre question. Le plateau d'« En quête d'esprit » a effectivement donné à entendre une certaine sensibilité sur l'IVG, mais nous avons organisé tout de suite après un autre plateau où s'est exprimé un autre point de vue, qui n'a pas été contesté.