Thomas Bauder l'a dit, nous passons notre temps à choisir les sujets et à déterminer leur degré d'importance. Certains sont traités un peu moins bien, d'autres un peu mieux. C'est le quotidien de toutes les rédactions.
Je vous confirme clairement que je n'ai jamais subi aucune pression de la part de Vincent Bolloré. Je travaille avec lui depuis de très nombreuses années : il ne m'a jamais appelé pour me demander de parler ou de ne pas parler d'un sujet, d'inviter ou de ne pas inviter une personne. J'ai la chance de l'avoir au téléphone de temps en temps : il m'appelle pour nous féliciter et me demande de transmettre à l'ensemble de la rédaction les félicitations du groupe pour nos formidables audiences. Lorsque ces dernières ne sont pas bonnes, il appelle parfois pour nous dire que ce n'est pas grave et que cela ira mieux le lendemain. Ce sont les seuls contacts que j'ai avec Vincent Bolloré, que je suis, du reste, toujours flatté d'avoir au téléphone.