Si nous avons décidé de ne pas maintenir d'équipe en Ukraine, ce n'est pas pour éviter de couvrir le conflit. Les agences AFP et Reuters y pourvoient et nous faisons des reportages avec leurs données. Ce n'est pas parce que nous n'envoyons personne sur le terrain que nous faisons comme si la situation n'existait pas.
Pour vous répondre, monsieur Guedj, quatre-vingt-dix journalistes par jour travaillent pour la chaîne, dont quarante contribuent à fabriquer des éléments. Les autres sont sur les plateaux, en back-office – les services d'appui –, chargés d'encadrement. Les reporters de région ; le desk parisien – la salle de rédaction – ; les correspondants à l'étranger, situés à Washington, à Londres, à Rome, à Barcelone et à Bruxelles, qui fabriquent des reportages, représentent donc une part importante de nos journalistes. Un reporter seul prépare un reportage par jour, ce qui implique l'enquête, le tournage et le montage. Un bureau d'agence fera entre un et trois reportages par jour, pas davantage.