Cela représente environ 60 heures par mois, soit 600 heures par an. Depuis 2016, j'ai donc dû assurer 4 000 heures d'émission sur la chaîne. À chaque fois que l'on fait une erreur parce que l'on ne modère pas un propos sur un plateau, on s'en veut. Et cela arrive, hélas, parce que nous sommes des êtres humains. C'est donc arrivé, par exemple lors de la séquence que vous avez citée : j'aurais dû intervenir. C'est arrivé aussi parfois sur d'autres plateaux. Pourquoi ? Parce que l'on n'est pas assez concentré à ce moment-là, ou pas assez vigilant : les raisons sont nombreuses.
C'est tout le travail du modérateur. Hier soir, j'ai modéré un propos de Gilles-William Godnadel avec un peu de dérision, en lui disant : « Pensez un peu à moi ! Pensez un peu à l'Arcom et aux modérateurs que nous sommes, Sonia, Laurence et moi ». C'est notre mission de modérer tous les propos qui sont tenus. Lorsqu'une erreur est commise, c'est donc la mienne.