Je souhaite revenir sur la question des secteurs interdits de publicité télévisée. Il ne me paraît donc pas incohérent de réaliser un toilettage du décret du 27 mars 1992, dans la mesure où les plateformes n'existaient pas à cette époque. De fait, je pense qu'il ne faut pas opposer radio et télévision ; les recettes publicitaires sont de plus en plus captées par les plateformes et les réseaux sociaux, c'est-à-dire 9,5 milliards d'euros, à comparer avec les 3,5 milliards d'euros pour la publicité télévisée.
Du côté des radios, quelle part représentent les recettes publicitaires des secteurs interdits à la télévision par rapport aux recettes publicitaires totales ? Les acteurs télévisuels pensent-ils pouvoir les développer de manière encore plus importante ? Qu'en est-il dans les autres marchés européens ?