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Intervention de Martin Malvy

Réunion du mardi 27 février 2024 à 16h30
Commission d'enquête sur le montage juridique et financier du projet d'autoroute a

Martin Malvy, ancien président du conseil régional de Midi-Pyrénées et conseiller général du Lot, ancien maire de Figeac, ancien député et ancien ministre :

Je ne sais pas s'il y a eu des études sérieuses, mais il y a eu des estimations : il faudrait plus de 1 milliard, peut-être 1,5 milliard d'euros. J'entends des appréciations sur le coût d'aménagement de lignes ferroviaires totalement déconnectées par rapport à la réalité. Électrifier une ligne coûte 1 million d'euros par kilomètre.

Parlons sérieusement : nous avons investi 1,2 ou 1,3 milliard. L'hypothèse d'une voie unique n'est pas viable, pour une bonne raison : les trains ne se dépassent pas. On peut améliorer les dessertes, on peut doubler des voies comme nous l'avons fait entre Toulouse et Castres, à Saint-Sulpice ; mais il n'en reste pas moins que les trains se suivent les uns les autres, et que l'amélioration d'une voie unique ne permet pas, par conséquent, de gagner du temps. On n'a pas gagné de temps entre Rodez et Figeac, liaison importante pour le département : nous espérions passer, même symboliquement, sous la barre des deux heures ; mais nous sommes restés à deux heures vingt, avec des vitesses de l'ordre de 60 kilomètres à l'heure. À moins de doubler la voie, il n'y a pas de solution pour aller vers Castres.

Or, quand on exerce quelques responsabilités, on est quand même amené à penser à l'usage des fonds publics, à essayer d'en faire l'usage le plus efficient. Construire une ligne nouvelle, électrifiée, ce n'est pas sérieux, Mme Delga a eu raison de le dire.

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