Je ne conserve que des souvenirs lointains de cette période et je n'ai pas en mémoire les actes administratifs ou délibérations pris par la région. Les premières sollicitations ont émané de Pierre Fabre, président des laboratoires Fabre, situés à Castres, et de Jacques Limouzy, alors maire de Castres, qui avait insisté à plusieurs reprises auprès de moi sur la nécessité de désenclaver le sud du Tarn, initialement par la mise à deux fois deux voies de la route nationale. Très vite, cependant, on a parlé d'une autoroute entre Castres et Toulouse. Voilà à peu près la totalité de mes souvenirs de l'époque – si je voulais être plus précis, je risquerais de dire des choses ne correspondant pas à la réalité.