J'ai évoqué la nécessité de la recherche, car si 10 000 personnes seraient concernées par ce texte, n'oubliez pas que l'épidémie de VIH est passée par là. Nous ne savons donc pas exactement combien de personnes ont été victimes de l'homophobie d'État, ni combien d'entre elles sont encore en vie.
Nous en parlerons lors de l'examen de l'article 4 : nous avons la chance d'avoir des fonds de recherche, ainsi que des archives communautaires, publiques et privées sur l'histoire des personnes LGBT – fonds et archives sur lesquels la commission devra s'appuyer pour évaluer les demandes. En effet, il ne faut pas se contenter d'être dans l'attente. Messieurs les hétérosexuels, attendre ou venir demander une réparation serait trop triste. Non, c'est à l'État de rechercher les victimes.
Nous allons voter une belle indemnisation, que beaucoup de victimes attendent. Quant à l'extrême droite, qui affirme mensongèrement que les victimes n'en veulent pas, elle n'a qu'à écouter Michel Chomarat !