L'objet du présent texte est de prôner une coopération étroite entre les États européens plutôt que de rappeler les nombreux mérites de la France en matière spatiale, même si nous n'avons pas à les cacher.
La France est le premier pôle spatial européen, notamment en matière de formation. Le secteur du spatial et, plus largement, celui de l'aérospatial sont en pleine expansion. Ils demandent donc des ressources humaines toujours plus importantes. Je salue l'annonce faite par la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche lors du salon du Bourget : dans le cadre du plan France 2030, l'État soutiendra à hauteur de 21 millions d'euros le projet Space-IDF, lauréat du dispositif Compétences et métiers d'avenir. Il vise à fédérer et animer, à l'échelle de l'Île-de-France, les activités de formation dans le domaine spatial. D'autres projets lauréats renforceront l'ouverture et l'adaptation des formations aux métiers d'avenir, à tous les niveaux de diplôme.
Contrairement à ce que laissent penser les préjugés véhiculés par certains, les compétences sont développées dans tous nos territoires et se trouvent aussi à l'étranger. C'est pourquoi je suis défavorable à l'amendement.