Ce texte a pour grand mérite de permettre le débat parlementaire. Il traite de la régulation du trafic spatial. C'est indispensable. Il le fait à l'échelle européenne, ce qui peut être pertinent. Mais, dans ce cas, comment peut-on saluer la politique spatiale européenne et passer sous silence les difficultés auxquelles elle est confrontée ?
Loin de la coopération, c'est désormais la compétition qui fait rage. L'Allemagne cherche à conquérir la première place pour détrôner la France. Elle vise le développement d'une industrie spatiale allemande, au détriment de l'industrie spatiale française. Elle a d'ores et déjà pris une place prépondérante au sein de l'ESA. Or que fait la France face à cela ? Elle annule les crédits, déjà insuffisants, accordés aux politiques spatiales.