Vous avez évoqué un marché publicitaire atone. C'est même presque pire : on prévoit, pour le secteur traditionnel de la télévision, une baisse des recettes de 12 % d'ici à 2030. Les acteurs qui, comme vous, investissent dans l'information et la création captent moins de 30 % des recettes du numérique.
Dans ce contexte, il est légitime de poser la question des secteurs interdits. Vous l'avez dit, cette réglementation, qui n'existe pas dans les autres pays européens et ne semble d'ailleurs pas tout à fait conforme au droit communautaire, profite aux Gafa. Vous avez récemment déposé une plainte auprès de la Commission européenne pour aide d'État illégale de la France en faveur de France Télévisions. Je ne commenterai pas, mais pour ma part, si j'avais dû mener une action à Bruxelles, je l'aurais plutôt fait porter sur les secteurs interdits de la publicité ! Quel est votre regard, plus précisément, sur l'impact potentiel d'une évolution en la matière ?