Je vous remercie de nous avoir fait part de votre réaction vive et légitime vis-à-vis de l'amendement adopté hier et nous pouvons effectivement espérer que la CMP modifie le texte sur ce point. Je vous remercie d'avoir également évoqué les problèmes de fond, ainsi qu'un certain nombre de solutions possibles. L'une d'entre elles consisterait déjà à appliquer certaines lois existantes et à en réviser d'autres.
La plupart des syndicats dénoncent l'opacité et la mise à l'écart des interlocuteurs sociaux et de la profession de ces États généraux. Vous sentez-vous mieux impliqués dans les travaux de ces EGI ? Le constat est-il toujours sans appel ? Quels ont été les retours sur les journées délibératives citoyennes qui se sont déroulées à la fin du mois de janvier et sur les contributions qui ont pu être réalisées par une centaine de citoyens ?
Ce matin, j'ai écouté sur France Inter, des témoignages au sujet de la situation de la Rai en Italie, certains qualifiant cette chaîne de « télé Meloni ». Nous entendons très régulièrement dans cette commission nos collègues d'extrême droite critiquer l'audiovisuel public et réclamer sa privatisation. Dans un scénario catastrophe, imaginez-vous que cette situation puisse également survenir en France ?
Enfin, pouvez-vous évoquer la détérioration des conditions de travail des correspondants à l'étranger, dont certains paient de leur vie notre droit à être informés ? Rémunérés à la pige, ils sont privés de contrat de droit français et donc de droits sociaux. Ma collègue, la sénatrice Mélanie Vogel, a d'ailleurs formulé des propositions à ce sujet.