Nous finissons en beauté avec une question de Mme Battistel sur l'hydroélectrique.
Contrat de long terme versus CFD : l'accord de l'automne dernier est clair. Le nucléaire existant doit permettre de signer des contrats de long terme avec les industriels électro-intensifs. Je réitère mon appel aux industriels et à EDF : signez, signez, signez ! C'est votre avantage commun ! Profitons des prix de marché aujourd'hui pour nous engager dans l'avenir et nous assurer que l'industrie française sera compétitive.
Sur l'hydroélectricité, si vous êtes personnellement convaincue des avantages de la puissance des barrages, je souhaite rappeler à la représentation nationale qu'il s'agit d'une électricité pilotable, renouvelable, compétitive, flexible. Elle représente déjà 12 % de notre mix électrique : c'est la deuxième source de production électrique derrière le nucléaire.
Développer la production fait partie de nos priorités, en investissant principalement sur les barrages existants dans les vallées déjà équipées et peut-être, ici ou là, avec de nouveaux plans d'investissements. Reconnaissons que la France est déjà pas mal équipée !
Nous avançons sur les projets qui peuvent être lancés car ils ne font pas l'objet du contentieux européen en cours : j'entends par exemple que le préfet de l'Aveyron va bientôt signer une autorisation concernant un projet à Cambeyrac.
Pour le reste, il nous faut aller plus loin et, pour cela, il convient de résoudre le contentieux européen qui remonte à une dizaine d'années. Plusieurs solutions sont à l'étude, vous les connaissez. Je souhaite consulter l'ensemble des députés de la représentation nationale impliqués depuis longtemps sur ce dossier – dont vous faites partie avec d'autres –, de manière à envisager les solutions les plus efficaces pour tous et les investissements nécessaires, dans le respect du cadre réglementaire européen.