Et si je ne m'abuse, le dernier championnat, auquel nous avons tous les deux assisté, a été remporté par une équipe de Framatome ; cela montre bien que l'industrie nucléaire s'appuie sur des talents exceptionnels, dont nous allons avoir de plus en plus besoin.
La filière nous a remis en avril 2023, à Agnès Pannier-Runacher et à moi-même, un rapport dit Match qui, vous l'avez dit, chiffre à 100 000 environ les recrutements nécessaires dans le nucléaire, à tous les niveaux – ingénieurs, soudeurs, métalliers. Nous devons donc nous organiser pour répondre à ce défi majeur. Et nous le faisons !
Vous m'avez demandé si les moyens étaient au rendez-vous, et je vous réponds que oui : dans le cadre du plan France 2030, le dispositif « Compétences et métiers d'avenir » est soutenu par une enveloppe globale de 2 milliards d'euros visant à améliorer les compétences et les formations relatives aux métiers d'avenir, notamment pour favoriser la relance de l'industrie nucléaire, qui est primordiale.
Je donne un exemple très concret : 800 millions sont déjà mobilisés par un premier appel à projets, et une partie de cette somme bénéficie au projet Normandie nucléaire, nouvelles compétences – 3NC –, projet très concret de formation dans le nucléaire.
Pour ce qui est de la formation du prix, je pense avoir déjà répondu. L'accord passé entre EDF et le Gouvernement – qui représente l'intérêt général – est gagnant-gagnant : il permet à la fois des factures limitées pour nos consommateurs…