Je comprends bien que M. le député Laisney est un peu déçu de nous voir enterrer ici la guerre des religions ; mais nous ne devons plus opposer les énergies les unes aux autres – je reconnais que je l'ai d'ailleurs très peu entendu cet après-midi. Nous n'avons qu'un seul mot d'ordre : sortir de notre dépendance aux énergies fossiles et pousser les feux à fond en matière de réduction de la consommation et de décarbonation de la production.
Chaque besoin entraîne des défis, a des avantages, chacun a son calendrier. J'ai bien entendu, ici ou là, votre attente d'un débat sur la planification énergétique – nous l'aurons. Bruno Le Maire et moi-même avons souhaité lever le crayon, l'espace d'un instant, pour identifier la meilleure manière d'y parvenir, mais nous aurons bien ce débat. En attendant, concentrons-nous sur l'essentiel : l'application concrète des mesures qui ont été votées par le Parlement, de manière à accélérer.
Le nucléaire pose un défi de compétence – cela a été mentionné –, un défi de sûreté – cela a également été rappelé –, et nécessite un haut niveau d'exigence pour assurer la maîtrise industrielle, y compris sur l'aval du cycle. J'aurais sans doute l'occasion de revenir, dans les jours qui viennent, sur les questions qui m'ont été posées à ce sujet.