Intervention de Gilbert Guignand

Séance en hémicycle du lundi 26 février 2024 à 21h30
Décentralisation des politiques publiques agricoles

Gilbert Guignand, secrétaire adjoint de Chambres d'agriculture France et président de la chambre régionale d'agriculture Auvergne-Rhône-Alpes :

Aujourd'hui, une partie des aides versées aux jeunes agriculteurs est financée par les régions. Mais il ne faut pas négliger la dimension réglementaire d'une installation, pour laquelle nous avons encore besoin des services de l'État, les aspects sanitaires et les mises aux normes, qui relèvent toujours des directions départementales des territoires (DDT). Nous devons donc trouver un équilibre entre les administrations départementales et régionales : à certains endroits, tout se passe bien, mais le degré de concertation entre les deux pôles est très variable, ce qui rend la situation actuelle complexe.

Il y a un sujet que nous n'avons pas encore abordé, c'est la question sanitaire, aussi bien animale que végétale, qui constitue d'après moi une bombe à retardement. Or, là aussi, il existe des règles et des lois. Comme le président Chesnais-Girard l'a dit, il faut que les régions travaillent en bonne intelligence avec l'État, notamment avec les Draaf, pour aboutir à des conciliations et pour que les dossiers agricoles ne prennent pas de retard.

Vous connaissez aussi bien que moi les délais qu'implique la construction d'un bâtiment agricole. Nous parlons tous de simplification administrative, de réduction des délais et de compétitivité, mais je tiens à souligner que, dans des pays proches du nôtre comme l'Allemagne, on peut monter un dossier bien ficelé en six mois, alors qu'en France il faut pratiquement deux ans, voire deux ans et demi !

Pour améliorer la compétitivité de notre agriculture, il y a là aussi des choses à changer. Je pense que…

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