L'une des grandes revendications de la mobilisation agricole portait sur les traités de libre-échange, qui placent nos agricultures face à une concurrence déloyale. Le Premier ministre a répondu très partiellement à cette revendication en évoquant, au sujet du traité de libre-échange avec le Mercosur, une posture provisoire. Que pourriez-vous nous dire des traités avec la Nouvelle-Zélande, le Kenya et le Chili, pour lesquels les députés européens du groupe Renew ont voté et au sein desquels vous avez été incapables de négocier l'ajout de clauses miroirs ?
Plus généralement, votre position à l'égard du traité de libre-échange avec le Mercosur n'est-elle qu'une légère inflexion visant à calmer temporairement les agriculteurs ? Comptez-vous continuer à soutenir les traités de libre-échange et la concurrence déloyale qui s'exerce au détriment de l'agriculture française ?