Je vous remercie beaucoup pour votre question car vous abordez des enjeux qui sont importants, a fortiori dans un contexte marqué, depuis la crise du covid, par l'augmentation du nombre de moniteurs étrangers qui viennent encadrer en France. Il est capital que nous contrôlions de manière très rigoureuse leurs titres et qualifications, mais aussi que nous sécurisions les conditions d'une concurrence la plus loyale possible en termes d'obligations fiscales et sociales.
Vous évoquez les moyens de contrôle. Nous les renforçons : c'est le sens de la création, au 1er septembre dernier, du service national des métiers de l'encadrement du ski et de l'alpinisme, que j'ai chargé d'une mission de coordination de nos inspections et de l'évaluation de toutes ces questions. Je précise que pas plus tard qu'hier, à Courchevel, un contrôle interservices d'ampleur a été diligenté. La vigilance du ministère ne baissera pas d'un iota car ces enjeux sont absolument majeurs. J'ai d'ailleurs eu l'opportunité de m'en entretenir récemment avec le président du Syndicat national des moniteurs du ski français.
Nous croyons dans l'avenir des sports d'hiver, vous le savez, et c'est le sens de la candidature de la France aux Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2030.