Intervention de Pierre Dharréville

Séance en hémicycle du mercredi 14 février 2024 à 14h00
Questions au gouvernement — Situation à gaza

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

J'en viens à ma question, qui s'adresse au ministre de l'Europe et des affaires étrangères. Gaza : 28 000 morts ; 68 000 blessés et 11 000 enfants désormais seuls ; aucune possibilité de fuite, si peu de possibilités de se soigner ; la famine, la douleur, la destruction, le chaos. La révolte ne nous quitte pas devant le massacre qui s'amplifie à Rafah, et que les crimes insoutenables du 7 octobre ne peuvent justifier.

Quels actes forts la France compte-t-elle engager ? Allons-nous consolider l'Unrwa – l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient – et déployer une action humanitaire massive ? Allons-nous soutenir l'ordonnance de la Cour de justice internationale et défendre le droit international ? Allons-nous empêcher le commerce des armes et proposer des sanctions européennes pour faire cesser le feu ? Allons-nous refuser les produits issus de la colonisation qui se poursuit ? N'est-ce pas enfin le moment de reconnaître l'État de Palestine ? Allons-nous saisir le Conseil de sécurité pour construire la paix avec le peuple israélien et le peuple palestinien ?

3 commentaires :

Le 19/02/2024 à 10:25, Aristide a dit :

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" N'est-ce pas enfin le moment de reconnaître l'État de Palestine ?"

quelle bande de tarfuffes : ils demandent une solution à deux Etats tout en ne reconnaissant pas l'Etat palestinien...

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Le 19/02/2024 à 10:26, Aristide a dit :

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"Allons-nous saisir le Conseil de sécurité pour construire la paix avec le peuple israélien et le peuple palestinien ?"

Est-ce que Nethanyahou veut la paix ?

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Le 24/02/2024 à 11:34, Aristide a dit :

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"L'homme est un animal politique", disait Aristote. Aussi, si on enlève à l'homme la possibilité d'être politique c'est-à-dire de se reconnaître dans un État viable et reconnu, il ne restera plus en lui que l'animal, la bête sauvage, et même pire que la bête sauvage, car l'animal n'est pas en possibilité pratique de créer des crimes de masse patiemment organisés et appliqués.

Nethanyahou, et ses copains de la droite et l'extrême droite, et même d'une partie de la gauche israélienne, sont dans le déni, le refus de l'Etat palestinien, autrement dit ils ne laissent aucune chance aux Palestiniens d'être des hommes, puisqu’ils les privent de leur condition d'homme, à savoir l'implication dans un Etat souverain et responsable. Ils deviennent de ce fait les acteurs de la bestialité palestinienne, les responsables premiers, puisqu'ils sont les premiers à s'opposer à la création de l'Etat palestinien, qui fera sortir les Palestiniens de leur état d'animalité dangereuse potentielle pour atteindre celui d'homme responsable et soucieux de la vie et de la dignité d'autrui.

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