Un même jeune peut faire jusqu'à dix tentatives avant de se voir proposer une première consultation, généralement six mois plus tard.
Le numéro vert, la plateforme Cnaé – Coordination nationale d'accompagnement des étudiantes et des étudiants – et le dispositif Mon soutien psy sont loin d'être suffisants. Après un signalement, les jeunes ont besoin de se sentir écoutés et accompagnés par des professionnels. Ce n'est ni le rôle de l'enseignant, ni celui du conseiller principal d'éducation (CPE).
Face à ce triste constat, quels moyens concrets comptez-vous débloquer pour garantir l'accompagnement complet des jeunes en situation de détresse psychologique ? La jeunesse appelle à l'aide ; écoutez-la ! Parquer des enfants dans des hôtels, abandonner du jour au lendemain les jeunes majeurs issus de l'aide sociale à l'enfance, ou encore laisser prospérer le harcèlement scolaire : tels ne doivent pas être vos uniques faits d'armes.