Je ne doute pas un seul instant de votre volonté, madame la ministre. Toutefois, le contexte et la situation mondiale ont changé depuis le 7 octobre. Ils doivent nous inciter à envisager collectivement de nouvelles mesures. Je l'affirme ici : certains présidents d'université ne sont pas à la hauteur du combat que nous devons mener ensemble contre l'antisémitisme. Ils n'ont pas pris la mesure de la gravité de ce qui est en train de se produire et qui entraîne, à l'instar de ce qu'on constate malheureusement dans l'éducation nationale, le départ d'étudiants juifs de l'université. Ces derniers rasent les murs et n'osent plus se rendre à la faculté : c'est extrêmement grave et nous devons en prendre la mesure. C'est pourquoi je vous propose que nous réfléchissions ensemble à cette question.