En effet, un outil au service de projets.
Dans le cas de mon intercommunalité, c'est l'élaboration des schémas de cohérence territoriale (SCoT) qui a permis à nos quatre EPCI de comprendre qu'ils étaient d'accord sur l'essentiel. Ils ont donc fusionné dès 2008 et nous n'avons pas attendu la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, dite loi « Maptam ». Auparavant, nous avions mis en place un schéma directeur, puis un SCoT, communs. Comme nous nous étions déjà mis d'accord sur l'organisation de l'espace et la localisation des équipements et des routes, ainsi que sur la préservation des sols, des forêts et de l'eau, nous nous sommes dit que nous serions forcément d'accord sur les écoles, les transports et le développement économique.
L'urbanisme peut donc être un véritable outil pour organiser le dialogue ; il ne faudrait pas qu'il devienne une source de conflits.