Dans tous les établissements, les personnels constatent des baisses de moyens. Les dispositifs de dédoublement de classes, de groupes de sciences et de langues sont sacrifiés ; les suppressions de postes se multiplient et de nouveaux professeurs sont obligés de partager leur service entre plusieurs établissements. En sixième, les élèves perdent encore une heure de cours. Les personnels, qui connaissent déjà le désastre de la réforme du lycée de Jean-Michel Blanquer, ne veulent pas des groupes de niveau. Quant aux classes préparatoires à la classe de seconde, les recalés au brevet qu'elles accueilleront auraient été en droit d'en attendre un enseignement renforcé. Or, bien au contraire, ces élèves auront droit à seulement 18,5 heures d'enseignement, et ceux qui opteront pour l'apprentissage ne seront pas astreints à cette prépa-lycée. Bref, il s'agit d'un choc contre le savoir, d'une opération de sélection et de déqualification de la jeunesse.
Par pitié, madame la ministre, fichez la paix aux enseignants et aux élèves, abandonnez ces mesures qui suscitent la colère des personnels et rétablissez les milliers de postes supprimés depuis qu'Emmanuel Macron est au pouvoir !