« L'école inclusive, un système qui craque » titre aujourd'hui Le Monde. Oui, les équipes enseignantes, les parents, les enfants craquent. Comment mener une politique d'inclusion des enfants en situation de handicap quand ils ne sont pas comptabilisés dans les effectifs des classes par vos services, au moment d'établir la carte scolaire et de calculer la DHG. Sont-ils des variables d'ajustement ? Comment mener une politique d'inclusion quand ces élèves rejoignent des classes déjà surchargées du fait de vos suppressions de postes, qui ne permettent pas aux enseignants de leur consacrer le temps nécessaire ?
Dans l'école publique Saint-Cricq d'Oloron, une classe sera supprimée à la prochaine rentrée. La classe de CE2 compte déjà 29 élèves, dont 2 en inclusion ; celle de CM2, 26 élèves et 5 en inclusion. Ils seront 24 en CP, 21 en CM1. Nous sommes pourtant un territoire éducatif rural.
Dans le collège Amikuze de Saint-Palais, il y aura deux suppressions de classe. Trois classes à 31 élèves, en quatrième ; deux classes à 33, en troisième. Et je ne compte pas les AESH.
Les murs de classe ne sont pas extensibles ; le dévouement et la passion des équipes éducatives et des parents, non plus.