En octobre 2023, les services du ministre de l'éducation nationale Gabriel Attal déclaraient travailler à un système de gestion des mobilités des enseignants plus humain, plus individualisé et offrant un meilleur accompagnement. Depuis plusieurs semaines, je suis saisi dans ma circonscription de requêtes s'agissant de demandes de mutation instruites défavorablement ou rejetées malgré leur bien-fondé. Des enseignants et leurs familles me font part du sentiment d'injustice que suscite ce système rigide de barème favorisant l'ancienneté alors que les enseignants plus jeunes sont davantage enclins à changer de territoire. L'équilibre familial et le projet personnel des jeunes professeurs s'en trouvent fragilisés, ce qui les conduit souvent, malgré le dévouement quotidien et la passion avec lesquels ils exercent leur métier, à démissionner.
Nous voulons garder nos jeunes professeurs et sommes conscients des difficultés à réformer un tel système. Quelles avancées pouvez-vous nous communiquer ?