Je salue l'action des enseignants et du personnel éducatif, qui se battent tous les jours avec passion et conviction, dans des conditions parfois difficiles, pour nos enfants de France.
Les dédoublements de classe et les nouveaux moyens alloués ne sont pas pour la ruralité. Je n'ai pas l'intention d'opposer milieu urbain et milieu rural mais dans ma circonscription de Seine-et-Marne, une nouvelle classe de petite commune va encore fermer à la rentrée prochaine. Pour vos services, un élève égale une place, mais pour ces communes, c'est tout un écosystème qui vit grâce à l'école. Les parents tremblent dans l'attente de la confirmation de la sentence et les maires se demandent comment ils vont organiser l'école. Les classes comptent souvent trois niveaux et les regroupements d'écoles obligent les parents à faire plusieurs dizaines de kilomètres, le pire étant que, si l'annonce de la décision intervient au premier semestre, il faut attendre le mois de juin, voire la rentrée de septembre, pour savoir si la fermeture est, ou non, confirmée.
Quand comptez-vous prendre en compte les spécificités de la ruralité dans votre modèle de gestion des fermetures de classes ?