Dans la circonscription du département de l'Oise dont je suis élu, neuf fermetures de classes sont annoncées. Certaines me paraissent légitimes, du fait notamment de la baisse démographique, et je n'ai pas pour habitude de défendre l'indéfendable. Je citerai toutefois deux cas concrets.
Le premier concerne l'école Jean-Gautier de Sacy-le-Grand, où le nombre d'élèves par classe, qui se situe actuellement à une moyenne raisonnable d'un peu plus de 21, passerait, après fermeture, à plus de 25, ce qui ne respecte déjà pas l'engagement du Président de la République, qui promettait 24 élèves par classe partout sur le territoire national. Or cette école compte plus de 100 heures de présence d'AESH par semaine, soit près d'une dizaine d'AESH présentes dans l'établissement. Après fermeture, les classes compteraient donc plus d'une trentaine de personnes.
Second cas concret : à l'école du Parc d'Agnetz, l'effectif moyen par classe, qui est actuellement de 21,6, sera de près de 24 après fermeture. Ce chiffre est certes conforme aux engagements, mais cet établissement a vu fondre le nombre de ses élèves, non pas seulement à cause de la baisse démographique, mais aussi du fait de l'implantation d'un établissement privé sous contrat à 400 mètres. L'école publique doit assurer un service de qualité dans un cadre serein et apaisé.
Quand l'éducation nationale examinera-t-elle les situations au cas par cas pour fixer une carte scolaire juste ?