Nous considérons qu'il est urgent d'élever le niveau de tous les élèves, de redonner de l'attractivité au métier de professeur et de restaurer l'autorité des enseignants. Il faut repenser le système éducatif pour renouer avec l'égalité des chances. Pour y parvenir, nous défendons le modèle d'un collège qui s'adapte aux besoins de chacun. Il n'est pas question de revenir sur le collège unique, mais sur le collège uniforme, dont les difficultés sont connues, afin de proposer des parcours individualisés.
L'organisation des groupes de niveau semble poser des difficultés aux principaux de collège. Comment comptez-vous concrètement les résoudre ?
Il n'y a pas d'école sans professeurs. Ils ont besoin de reconnaissance et de soutien. Pour redonner de l'attractivité à leur métier, il faut poursuivre la revalorisation salariale et améliorer leurs conditions de travail, étroitement liées aux conditions d'apprentissage des élèves.
Nous avons proposé, d'une part, de voter une loi de programmation pluriannuelle de revalorisation salariale et, d'autre part, de profiter de la baisse démographique pour réduire les effectifs des classes. Quelles sont vos intentions en la matière ?
Enfin, nous souhaitons des enseignants experts de leur domaine, mieux formés, notamment en pédagogie, et mieux préparés à la réalité du terrain. Nous privilégions le retour du concours à bac + 3, suivi de deux ans en tant que fonctionnaire stagiaire, donc le maintien d'un diplôme de bac + 5. Cette réforme sera-t-elle appliquée à la rentrée 2024 ?
Le groupe Démocrate est très exigeant s'agissant de l'accomplissement des annonces du Gouvernement, et déterminé à vous accompagner. Nous le devons à notre école, à nos élèves et à nos professeurs.