Nous aurions pu adopter le texte à l'unanimité. Ses élus ont participé de façon constructive au débat avec certains amendements. À la fin, nous retrouvons pourtant l'inutilité, l'inefficacité.
Je veux remercier les trois ministres qui ont représenté le Gouvernement au banc, Christophe Béchu, Marie Lebec et Éric Dupond-Moretti. Même si nous avons confronté nos points de vue, la question n'était pas de gagner ou de perdre un amendement face au Gouvernement ; il s'agissait que les parlementaires soient entendus – je pense qu'ils l'ont été –, il s'agissait de travailler en amont avec le Gouvernement et de mettre en exergue les sujets qui restent à approfondir.
Je m'adresse au Rassemblement national : non, ce n'est pas un texte laxiste ou qui manque d'ambition. Je m'adresse à la France insoumise : non, ce n'est pas un texte de surenchère pénale. Oui, c'est un texte utile, parce qu'il porte deux messages. Le premier message est le refus du fatalisme, de la banalisation et de l'impunité des violences faites aux élus.