…qui a découvert les vertus des maires lors du grand débat, puis réaffirmé, en pleine crise du covid-19, la nécessité de construire un couple maire-préfet, avant de reconnaître qu'il n'était pas possible de traiter correctement les problématiques de sécurité et de tranquillité dans une ville sans s'appuyer sur la connaissance que les maires ont de leur commune. Le maire, lorsqu'il a les deux pieds sur terre et n'est pas déconnecté de la réalité, est parfaitement capable d'assurer la tranquillité au service de tous dans sa commune.
Notre cheminement nous a conduits à la conclusion suivante : renforcer les prérogatives du maire en matière de sécurité et de prévention de la délinquance, c'est donc aussi, d'une certaine manière, conforter son pouvoir d'agir et mieux le protéger. Voilà pourquoi nous avons préféré essayer d'améliorer cet article, que nous aurions de toute façon inscrit dans notre texte, plutôt que répondre aux sénateurs de s'occuper de ce qui les regarde en choisissant de le supprimer. C'est pour la même raison que j'ai tenu à rappeler – un peu vivement – mon expérience des CLSPD, et à insister sur la nécessité de renforcer leur caractère opérationnel. Pour réconcilier les citoyens avec les enjeux de sécurité et permettre un débat apaisé, il est essentiel que ces conseils soient aussi un espace d'appropriation par le plus grand nombre de ces enjeux qui ne sont la propriété de personne.