Intervention de Caroline Yadan

Séance en hémicycle du mercredi 7 février 2024 à 14h00
Questions au gouvernement — Otages détenus par le hamas

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Yadan :

Ma question s'adresse à M. Stéphane Séjourné, ministre de l'Europe et des affaires étrangères.

« Ramenez-les à la maison, maintenant ! » Depuis le 7 octobre 2023, nous l'avons entendu à de maintes reprises ce cri de douleur des familles déchirées, mais si dignes, qui n'ont plus de larmes, dont les proches ont été kidnappés et qui sont parfois confrontées aux mensonges que des porteurs de haine ont édifiés. Depuis le 7 octobre 2023, nous les avons regardés les visages de ceux qui ont été arrachés à leurs familles à l'aube d'une matinée sanglante, au cours de laquelle Allah a été convoqué par des barbares génocidaires hystérisés.

Être otage à Gaza, c'est être privé chaque jour de la lumière du soleil, c'est être prisonnier dans les 700 kilomètres de tunnels construits par le Hamas grâce à la générosité des nations, non pour protéger la population civile, mais pour entreposer des armes de guerre destinées à tuer femmes et enfants en Israël.

Être otage à Gaza, c'est être privé des médicaments dont on a besoin et attendre l'intervention de la Croix-Rouge, en vain. Être otage à Gaza, c'est devenir à 19 ans une esclave sexuelle ; c'est penser que chaque jour est peut-être le dernier ; c'est être privé de nourriture, de paroles et de sommeil ; c'est être insulté, humilié et torturé par des terroristes islamistes endoctrinés à la haine des Juifs dès le berceau.

Être otage à Gaza, c'est avoir 1 an, s'appeler Kfir Bibas et avoir passé le quart de sa vie privé de liberté. Être otage à Gaza, c'est aussi, dans l'obscurité de l'incertitude, garder la foi et l'espoir d'être libéré.

Monsieur le ministre, en ce jour où un hommage national a été rendu aux victimes du pogrom du 7 octobre, quels moyens la France déploie-t-elle pour venir en aide aux 136 otages, dont 3 Français, encore aux mains du Hamas ?

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