Je suis effectivement sensible à cet amendement de M. Delautrette, et ce pour une raison simple. La presse s'est fait l'écho, il y a quelques jours, de l'émotion de maires des Hautes-Pyrénées après la condamnation à huit mois de prison avec sursis d'un édile de ce département en raison de la noyade dramatique d'une enfant de deux ans installée dans une poussette. Cette enfant avait été emmenée par sa mère, alcoolisée et sous l'emprise de stupéfiants, à une fête autorisée par le maire à se tenir à proximité d'un lac, sur un lieu en pente et avec la présence d'un débit de boissons alcoolisées.
Le fait qu'un maire d'une petite commune ait écopé de huit mois de prison avec sursis alors que la mère de l'enfant a été relaxée m'invite sincèrement à considérer qu'il y a matière à réflexion.