Je terminerai par les agressions elles-mêmes. Si cette proposition de loi tente d'apporter quelques solutions, la protection des élus devrait commencer à tout le moins par la condamnation unanime des violences dont ils sont l'objet, quel que soit le camp politique auquel ils appartiennent. J'ai en tête l'agression, sous les drapeaux de la gauche et de l'extrême gauche, dont a été victime le maire de Béziers lors d'un déplacement à Saint André-de-Cubzac en mai 2018.