Les violences émanent aussi d'une volonté politique et d'une stratégie mortifère. La violence à Saint-Brévin-les-Pins était le fait de l'extrême droite – de ceux qui disaient être « chez eux », alors qu'ils étaient venus d'ailleurs, en car, et en bien moins grand nombre que les partisans du nouveau Cada, le centre d'accueil pour les demandeurs d'asile –, une extrême droite avide de nourrir la polémique et de pourrir la vie d'une commune où, depuis 2016, l'accueil des migrants n'avait jamais posé de problème, une extrême droite revigorée et décomplexée par la diffusion de ses thèmes et concepts par des médias, comme par des élus de la République.