Chaque fois qu'un ou une élue est agressé, c'est une part de notre démocratie qui s'affaisse – elle doit rester une forme de gouvernance sans violence, partout et tout le temps. Les atteintes aux élus ont augmenté de 32 % en 2022. En Loire-Atlantique, j'ai connu l'incendie du domicile de Yannick Morez, l'ancien maire de Saint-Brévin-les-Pins, les insultes publiques et les menaces de mort contre Agnès Bourgeais, maire de Rezé, la tentative d'attaque au couteau contre la maire de Bouguenais, Sandra Impériale et les menaces de mort contre Marie-Alexy Lefeuvre, maire de ma commune de résidence, Saffré. Chaque nouvelle violence reste un choc.
Ce constat d'une hausse des violences envers les élus doit nous alerter et nous faire réagir, en tant que parlementaires, en tant que citoyennes et citoyens, surtout. Les violences à l'égard des élus, quelle qu'en soit la forme, ne sont pas tolérables et doivent être condamnées. Il ne s'agit pas de faire des élus des citoyens à part mais d'assurer leur protection dans l'exercice de leurs fonctions. Ils demeurent responsables de leurs actes, à l'image de ce que nous souhaitons pour les ministres quand nous demandons la suppression de la Cour de justice de la République.