Aujourd'hui, nous devons proposer des solutions qui permettent une cohabitation entre les pêcheurs et les cétacés, afin de ne pas avoir à choisir entre les uns ou les autres. Pour cela, nous devons répondre au défi de la réduction des captures et de la préservation d'une activité, qui, comme notre agriculture, devrait devenir un secteur hautement protégé – je devrais même dire, sanctuarisé. Nous le devons à nos pêcheurs.
En effet, la pêche c'est à la fois notre histoire, nos paysages et le poumon de nos économies locales. Un emploi en mer crée trois à quatre emplois sur terre. À l'issue de ce mois de fermeture, dans ma circonscription, la criée de Saint-Gilles-Croix-de-Vie perdra 600 000 euros de chiffre d'affaires. Aux Sables-d'Olonne, les débarquements de poissons diminuent de moitié chaque semaine.
Monsieur le ministre, la semaine dernière, vous avez rencontré le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins. Que leur avez-vous dit ? Quelles sont les perspectives pour la pêche française et toute la filière, afin que leur activité puisse toujours se conjuguer au futur ?