Au fond, les agriculteurs ont posé une question existentielle, celle de leur capacité à continuer de vivre de leur travail. Ils ont également interrogé leur rapport à la société, en se demandant : « Au fond, qu'est-ce qu'elle attend de nous ? » Vous l'avez dit, les discours de stigmatisation ont parfois fait beaucoup de mal aux agriculteurs.
Dans l'urgence, nous avons répondu – avec le Premier ministre et plusieurs autres ministres – sur plusieurs sujets, d'abord sur celui des secteurs en crise et je pense notamment au secteur bovin, au secteur viticole et au secteur de l'agriculture biologique. Certains des fonds d'urgence annoncés ont déjà été ouverts et permettront de soulager les trésoreries et de faire face aux situations les plus périlleuses.