Or vos suppressions de classes détruisent un peu plus le tissu éducatif dont notre pays a un besoin vital.
Les peu regrettés Élisabeth Borne et Pap Ndiaye avaient promis, en 2022, que la carte scolaire en milieu rural serait établie sur trois ans, en étroite concertation avec les municipalités. Que reste-t-il de cet engagement ? Rien, bien entendu.
L'école est en état d'urgence. Nous vous demandons donc de prononcer un moratoire sur les fermetures de classes et d'ouvrir enfin le chantier maintes fois repoussé de l'organisation de l'école primaire en milieu rural. Nous demandons une conférence nationale consacrée à l'école rurale.