Loin du réarmement civique et de la recivilisation, vous continuez, par votre attitude même, d'être le symbole d'un mépris dont nous savions que vous ne vous départiriez pas. Voilà pourquoi nous luttons contre l'ubérisation du travail et le tâcheronnage préindustriel et nous défendons la présomption de salariat pour les travailleurs des plateformes. Hier, comme aujourd'hui, nous devons toujours mieux civiliser le travail. Or vous n'aspirez qu'à le libéraliser. Monsieur le Premier ministre, vous préférez continuer de vapoter et de papoter avec vos ministres, alors que 152 travailleurs sont morts dans notre pays l'année dernière et que les maladies professionnelles explosent.