Nous défendons la nécessité de participer à l'organisation de son travail pour ne pas subir le travail prescrit, qui en fait un travail mort et dépourvu de sens. Et nous ne voulons pas non plus, loin de vos caricatures sur le droit à la paresse, penser séparément le temps de travail et le temps libéré, qui doit également être un temps de citoyenneté active, d'éducation populaire et d'épanouissement personnel. Vous avez supprimé les comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail – CHSCT –, nous défendons le renforcement du dialogue social, l'instauration du dialogue professionnel et de la codétermination dans l'entreprise.
Ce dont il faut se débarrasser – outre vous, monsieur le Premier ministre –, c'est non du travail, mais des rapports de domination. Je poursuis, toujours dans l'indifférence, puisque vous continuez de discuter avec vos collègues assis derrière vous.