Certains travailleurs perdent le goût et le sens du travail, menacé par son organisation même. L'enjeu est donc de retrouver ce sens, qui se situe à la confluence de l'utilité sociale, de la cohérence éthique et de la réalisation de soi. Nous considérons le travail comme une communauté au service de causes communes et de buts partagés, ceux d'une nation comme ceux d'une entreprise. Je note au passage que le Premier ministre continue de discuter avec ses collègues plutôt que d'écouter l'opposition qui lui parle de travail. Le sens du travail pourrait devenir le nouveau terrain des conquêtes sociales, remettant en cause les rapports de domination et les organisations. Il continue de regarder son téléphone portable ! Nous sommes les témoins accablés du peu d'intérêt que le Gouvernement et le Premier ministre portent à l'opposition et au débat parlementaire.