…mais du côté du travail, des travailleurs, des classes populaires laborieuses qui n'ont que leur force de travail pour vivre et qui, parfois, n'en vivent pas. Je vous parle des caissières, des ouvriers de l'agroalimentaire, des artisans du bâtiment, des infirmières, des professeurs, de celles et de ceux que nous avons applaudis à vingt heures et auxquels vous faites payer le « quoi qu'il en coûte ». Pour notre part, nous ne croyons pas aux privilégiés d'en bas.
Ce qui est en jeu, c'est le juste partage de la valeur entre le capital et le travail. Il faut rendre leur imposition égale, en supprimant la flat tax, en rétablissant l'impôt de solidarité sur la fortune – ISF –, en taxant les multinationales qui consolident 40 % de leurs résultats dans les paradis fiscaux. Nous voulons également une juste distribution des revenus entre les salariés et les actionnaires, comme entre les salariés eux-mêmes, en limitant les écarts de rémunération de 1 à 20 pour retrouver la « décence commune », souvent évoquée par George Orwell.