Vos réformes du marché du travail, du RSA et de l'assurance chômage, faites de mauvaises idées et de mauvais coups, sont de véritables fabriques à travailleurs pauvres. Elles ont 40 ans, sont plus vieilles que vous et sentent la naphtaline.
Votre priorité est claire : favoriser le travail, afin qu'il paie davantage que l'inactivité. Vous voulez « désmicardiser » la France, alors que, depuis 2017, vous avez continûment refusé les coups de pouce ainsi que le lancement d'une réforme visant à indexer le Smic sur l'inflation que vous trouvez trop généreuse. Nous ne savons plus si votre projet est d'augmenter les salaires ou de freiner la hausse du Smic.
Monsieur le Premier ministre, nous voulons que le travail paie et qu'il paie bien. Pour cela, nous souhaitons que la valeur change de camp, qu'elle ne soit plus du côté du capital, des rentiers, des héritiers, des actionnaires et des rémunérations extravagantes, de ceux auxquels vous avez consenti tous les cadeaux et réservé tous les privilèges depuis 2017 – ces professionnels du séparatisme social –,…