Encore une fois, nous voyons arriver un texte sans que la question du handicap ait été posée. Faute d'avoir anticipé, on demande un rapport, éventuellement des indemnités, on réfléchit à une potentielle récupération pour éviter des charges, mais on constate que cette solution diminuerait la présence des AESH pendant le temps scolaire. Tout cela confirme que l'absence d'un véritable statut des AESH et la question du temps partiel posent un problème – il a été évoqué, il y a quelques jours, au sujet du temps périscolaire.
Il est dramatique qu'en 2024, la question du handicap ne puisse pas être intégrée et prise en compte dans tous les textes. Aujourd'hui, on ouvre deux lignes de train de nuit – Paris-Aurillac et Paris-Berlin – sans qu'un seul wagon soit accessibles aux personnes handicapées. Il y a tant de domaines où le handicap n'est pas pris en considération.
Les bienfaits des classes de découverte ont été prouvés ; que les enfants en situation de handicap ne puissent pas y accéder est un vrai problème.