Il vise à conditionner, pour ainsi dire, le bénéfice des aides du fonds national à l'existence d'une aide financière, destinée aux voyages scolaires, accordée à l'école par une collectivité territoriale ou par un établissement public de coopération intercommunale (EPCI).
Cette complémentarité des aides aurait deux vertus. D'une part, elle permettrait de soutenir les collectivités et les EPCI qui réalisent déjà un effort financier pour favoriser l'organisation des voyages scolaires. D'autre part, elle pourrait inciter les collectivités qui n'y contribuent pas encore à instaurer un tel financement.
La notion de collectivité est très large, puisqu'il peut s'agir des régions, des départements, des communes ou encore des EPCI. En tant que conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes, je témoigne que la région accorde des aides considérables aux établissements scolaires pour que les enfants puissent partir en voyage. Il est rare qu'une classe de découverte ne bénéficie d'aucune aide publique de quelque collectivité que ce soit.
La création du fonds national ne doit pas mener les collectivités à se désengager financièrement. Au contraire, je souhaite impliquer tous les acteurs dans cette politique publique. Cette mesure ne me paraît pas excessivement contraignante pour les collectivités locales.