Ce débat est important. Je voterai cet amendement car j'estime que, s'agissant de l'encadrement du recours aux cabinets de conseil, la question des collectivités territoriales est un angle mort du débat et de la réflexion.
Dans les collectivités territoriales, la présence des cabinets de conseil – cabinets d'étude au sens large –, tout comme celle des assistants, constitue un problème. Lorsque j'étais élu local, j'ai pu m'interroger sur la pertinence de certains choix – je ne ferai pas de name dropping. Il est important qu'à l'Assemblée nationale, nous marquions le fait que les relations entre collectivités territoriales et cabinets de conseil posent question.
J'avais déposé un amendement semblable à ceux de Mme Untermaier et du président de la commission et c'est à ma grande surprise qu'ils ont été déclarés irrecevables. Aussi cet amendement n'est-il pas notre premier choix ; il montre cependant que nous ne sommes qu'au début de la réflexion sur les rapports entre les cabinets de conseil et les collectivités territoriales. Quant aux seuils de 100 000 ou de 200 000 habitants, ils me semblent encore trop élevés.