Encore une fois, si l'on propose des baisses d'impôt pour un montant compris entre 2 milliards et 2,6 milliards d'euros sans indiquer comment on les finance, on s'expose, au bout du compte, à des hausses d'impôt.
Quant aux retraités modestes, ils ont évidemment bénéficié de la diminution de 5 milliards d'euros de l'impôt sur le revenu pour les premières tranches, décidé sous le précédent quinquennat.
En tout état de cause, nous ne pouvons pas nous extraire de tout cadre budgétaire – ce n'est peut-être pas très populaire de le dire, mais c'est ma responsabilité de ministre du budget. Sinon, on exposerait les Français à des augmentations d'impôt, et on leur reprendrait d'une main ce qu'on leur a prétendument donné de l'autre.