Monsieur le Premier ministre, « il doit y avoir une exception agricole française », il faut « mettre l'agriculture au-dessus de tout » : ces mots que vous avez prononcés, les agriculteurs les attendaient. Investie depuis plus de trente ans sur les questions agricoles, la qualité de l'eau, des sols et des produits alimentaires, j'ai vu, entendu et accompagné nos agriculteurs face aux impasses techniques et sanitaires, face à la prédation, la guerre des prix, la paperasserie et l'agribashing, toujours à la recherche de solutions.
Contrairement à ceux qui veulent interdire ou détruire les réserves d'eau, à ceux qui remettent en cause l'élevage, à ceux qui veulent interdire, sans offrir de solutions alternatives, des molécules autorisées partout dans le monde, à ceux qui prétendent que l'on peut faire sans l'Europe et qui vont pour la première fois à la rencontre des agriculteurs, contrairement à ces opportunistes, la majorité a fait le choix d'accompagner nos agriculteurs.