Mes chers collègues, nous poursuivons nos auditions en recevant M. Michel Boyon, conseiller d'État honoraire et avocat. Au cours de votre carrière, vous avez présidé plusieurs organismes publics, dont Radio France, vous avez été directeur du cabinet du ministre de la culture François Léotard – un moment important pour l'audiovisuel puisque c'est en 1986 qu'a été adoptée la loi relative à la liberté de communication – puis directeur du cabinet du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Nous vous recevons aujourd'hui en tant qu'ancien président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), de janvier 2007 à janvier 2013.
Monsieur le président, je vais vous donner la parole pour une intervention liminaire d'une dizaine de minutes, avant un échange avec les députés. Je vous remercie également de nous déclarer tout intérêt public ou privé, notamment au sein des groupes audiovisuels, de nature à influencer vos déclarations.
Auparavant, je vous rappelle que l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite à lever la main droite et à dire : « Je le jure. »